Le no-code, une technologie disruptive
Une matinée pour démystifier le no-code
Comment le no-code bouscule la transformation digitale industrielle ? A cette question, trois experts du no-code accompagnés de deux industriels enclins à partager leur expérience en la matière ont proposé des éléments de réponse. Si le no-code est bel et bien une technologie permettant le déploiement d’un projet digital sans connaissance en codage/programmation, il est également une culture. Une culture qui prône une latitude personnalisée dans la mise en œuvre des projets numériques des entreprises.
La 3e révolution digitale après internet et le smartphone
Seulement 0,3 % de la population mondiale (dont 15% de femmes) sait coder. A cette barrière portant sur la compétence, s’ajoute le coût ainsi que le temps long du développement.
“Il y a 10 ans, il fallait 500 000 € et 6 à 12 mois de travail avec un développeur pour qu’un projet aboutisse. Aujourd’hui, grâce au no-code, une entreprise compte 50 000€ et 2 à 3 mois de travail. Demain, lorsque l’IA et le no-code seront associés, une application nécessitera 2 000 € et 2 jours de travail.“
Francis Lelong, co-fondateur d’Alegria, leader européen du no-code.
Ces chiffres éloquents montrent que les entreprises souhaitant digitaliser leur activité avec le no-code ont tout à gagner à utiliser cette technologie : autonomie dans le déploiement, temps du projet réduit et investissement financier moindre.
Un enjeu sociétal
Accessible à des salariés, sans compétence spécifique et de tous les services que ce soit process, qualité, RH, etc, le no-code offre de vraies solutions terrain. Il permet de mettre en place des applications en assemblant des briques de code prêtes à l’emploi par de simples « glisser-déposer ». Des applications peuvent également être articulées en mode avant-projets : validation préalable du concept en équipe avant de confier aux développeurs, comme des automaticiens par exemple, leur déploiement sur tout un parc machines. Ces fonctionnements permettent d’apporter une des réponses à la pénurie de ressources sur ces compétences.
“« Avec une plateforme traditionnelle, un process d’automatisation dure 2 heures alors qu’avec notre solution no-code, un stagiaire le fait en 2 minutes. Une plateforme no-code réduit de 90% le temps de programmation ».“
Luc Leroy, cofondateur de Vitesse Automation, ancien directeur de l’automatisation chez les géants américains Adobe et Tesla.Retrouvez l’interview de Luc Leroy
Zoom sur deux cas concrets
« J’avais 3 applications en tête, aujourd’hui j’en ai déployé une quinzaine ! », Stéphane Dupin, responsable amélioration continue de la société Streit Mécanique (usinage de pièce automobiles). Il a découvert Flexio, éditeur de solutions no-code basé en Franche-Comté, alors qu’il avait notamment un besoin d’application non développée par son ERP. S’appuyant sur un outil suffisamment stable et fiable, rapide à prendre en main, avec une autonomie de décisions, il a mis en œuvre des applications qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue. Parmi ses projets : cartographie parc machines et alerte pannes, liste des contrôles process qualité, demandes de congés interfacées avec système gestion RH, gestion des plans d’action…
La blanchisserie industrielle SLI Blanchisserie a quant à elle pu faire porter sa voix par Francis Lelong, co-fondateur d’Alegria. Il a accompagné l’entreprise dans son projet de déploiement d’un extranet à destination de ses clients et conquérir de nouveaux marchés. Grâce à la flexibilité et aux possibilités du no-code, la blanchisserie a en prime digitalisé le traitement interservices de son entreprise.
Ces retours d’expériences et analyses d’études de terrain révèlent l’étendue des perspectives offertes par le no-code, capable de redynamiser des applications existantes ou de faciliter de nouveaux déploiements.
Des ateliers de démonstration pour une illustration concrète
- Comment automatiser simplement une ligne de production ? Une démonstration réalisée par Florian Aznar de Vitesse Automation.
- Création en live d’une application de signalement. Une démonstration réalisée par Raphaël Nonnotte de Flexio.
- No-code et IA : donner un second souffle aux applicatifs métiers. Une démonstration réalisée par Francis Lelong d’Alegria.
